Archives des Les isolants pour façades - ELAUSTORE.com - Parements Muraux et Isolations https://www.elaustore.com/category/les-isolants-pour-facades Vente de matériaux d'isolation de bâtiments Mon, 27 Feb 2023 09:56:34 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.4 https://www.elaustore.com/wp-content/uploads/2022/03/cropped-Logo-Elaustore-Icone-32x32.png Archives des Les isolants pour façades - ELAUSTORE.com - Parements Muraux et Isolations https://www.elaustore.com/category/les-isolants-pour-facades 32 32 Je désire procéder à l’isolation de ma maison : quelles sont les points importants ? https://www.elaustore.com/je-desire-proceder-a-lisolation-de-ma-maison-quelles-sont-les-points-importants.html https://www.elaustore.com/je-desire-proceder-a-lisolation-de-ma-maison-quelles-sont-les-points-importants.html#respond Sun, 18 Dec 2022 11:36:35 +0000 https://www.elaustore.com/?p=73467 Nous sommes tous informé sur la nécessité de bien isoler notre maison et nous savons tous qu'il y a de nombreux avantages à isoler…

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Quelles sont les différentes informations à connaitre si je veux isoler ma maison ?

Nous sommes tous informé sur la nécessité de bien isoler notre maison et nous savons tous qu’il y a de nombreux avantages à isoler nos maisons. Toutefois les types de matériaux isolants sont nombreux sur le marché et il est souvent très difficile de s’y retrouver pour faire son choix.

Quels sont les matériaux d’isolation disponibles ?

Quelles sont leurs caractéristiques ?

Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ?

Dans cet article, nous allons passer en revue les types de matériaux isolants les plus courants et énumérer plusieurs caractéristiques importantes.

L’isolation sert à créer une enveloppe de protection thermique autour d’un bâtiment, aux fins de limiter les transferts thermiques entre l’intérieur et l’extérieur et de permettre aux occupants de vivre dans une température confortable en hiver et une fraîcheur agréable en été.

Pour obtenir la meilleure isolation possible et économiser un maximum d’énergie en luttant contre les déperditions de chaleur, il est important de connaître l’état du bâtiment existant par un Audit Energétique, celui-ci permettra un état des lieux du bâtiment.

Ce bilan énergétique visualisera les différents postes du bâtiment et définira les zones à traiter en priorité.

Certains nombres de valeurs doivent être prises en compte, l’étanchéité à l’air, à l’humidité, au bruit et l’évaluation du degré d’isolation thermique des matériaux.

Les travaux d’isolations énergétiques de base :

Pour atteindre la performance énergétique, 3 points sont importants :

  • Procéder à la diminution des besoins en énergie par l’isolation thermique et par l’étanchéité à l’air. Le coût du chauffage représente 70% de consommation énergétique sur la facture. L’application d’une bonne isolation diminuera de 50% la consommation,
  • L’installation d’équipements performants pour l’optimisation de l’efficacité énergétique, permettant de consommer le moins d’énergie possible,
  • La production d’énergies renouvelables locales : bois, solaire, géothermie, etc.

Les valeurs des matériaux isolants :

Lutter contre les déperditions de chaleur pour vous permettre des économies sur votre facture énergétique tiens compte de plusieurs éléments.

  • Le type du matériaux isolants à utiliser,
  • Être informé sur les valeurs de base du matériau isolant,
  • L’étanchéité à l’air, à l’eau et au bruit,
  • Le bilan énergétique du bâtiment.

Valeurs de base à connaître :

Calcul PEB c’est quoi ?

Le calcul PEB détermine la performance énergétique des bâtiments, celui-ci vous informe sur l’obtention à pouvoir bénéficier à des primes ou à une réduction du précompte immobilier. Le calcule PEB se base sur la valeur K, valeur U et le niveau E du bâtiment ou de la nouvelle construction. Le calcule aura comme résultat à déterminer si le bâtiment répond ou répondra aux exigences en matière de performance énergétiques.

La valeur lambda c’est quoi ?

La valeur Lambda λ du matériau ou conductivité thermique, exprime la capacité du matériau à conduire la chaleur.

Le lambda du matériau isolant est une valeur intrinsèque de celui-ci, il a pour utilité à définir la résistance thermique (R) de l’épaisseur donnée. Plus la valeur λ du matériau isolant est faible, plus l’isolant sera performant, moins la valeur λ est faible plus l’épaisseur de l’isolant sera élevée pour parvenir à la valeur d’isolation déterminée.

La valeur R c’est quoi ?

La valeur de la résistance thermique (R) du matériau isolant exprimée en (m².K/W) est calculée de façon à caractériser la résistance du matériau isolant au flux de chaleur. Celle-ci dépend de la valeur (lambda λ) de l’épaisseur de l’isolant (e) selon la formule (e/λ) (avec e exprimé en mètre). Plus la valeur de la conductivité thermique (λ) du matériau est faible et plus la résistance thermique est performante (valeur lambda faible = valeur R élevée).

La valeur U c’est quoi ?

La valeur U du matériau appelé aussi (coefficient de transmission thermique) est exprimé en (W/m².K) indique les déperditions thermiques d’une paroi entre l’intérieur et l’extérieur. Plus la valeur du coefficient U de la paroi est faible plus celle-ci est isolante.

Les valeurs de niveau S c’est quoi ?

La valeur de niveau S est en vigueur en Flandre depuis 2018 et remplace le niveau K.

La valeur de niveau S permet d’indiquer équitablement toutes les qualités des performances énergétiques de l’enveloppe d’un bâtiment.

  • L’isolation des parois, murs, fenêtres, toiture,
  • L’étanchéité à l’air et à l’eau du bâtiment,
  • L’influence des ponts thermiques (nœuds constructifs)
  • L’impact des gains solaires.

La valeur d’indication de niveau S détermine la quantité d’énergie dont un bâtiment a besoin pour y maintenir sa température. Le niveau S est appliqué par unité d’habitation. Plus le niveau S est faible plus l’enveloppe du bâtiment est efficace du point de vue énergétique.

Les valeurs de niveau E c’est quoi ?

Le coefficient niveau E vous donne une idée précise sur l’efficacité de la consommation énergétique des bâtiments. Dans les conditions générales PEB le niveau E est important, que ce soit pour une rénovation ou une nouvelle construction.

Celle-ci va dépendre de différents facteurs tel que l’isolation thermique, l’étanchéité à l’air et à l’eau la structure et l’orientation du bâtiment.

Le niveau E est aussi influencé par les systèmes d’installations de chauffage, les accessoires et leurs consommations, de la ventilation, le refroidissement, la surchauffe, la production d’eau chaude, la lumière et l’orientation du bâtiment.

Plus votre niveau E est bas moins votre bâtiment est énergivore, la norme étant actuellement fixée à E60.

Le déphasage thermique c’est quoi ?

Le déphasage thermique est une valeur qui informe sur le temps que la chaleur met pour traverser un matériau, de la capacité que le matériau a à retenir la pénétration de la chaleur.

Le déphasage est exprimé en heure et vous indique la transmission de la chaleur d’un côté à un autre du matériau isolant, le temps entre le pic de chaleur de l’extérieur et le pic de chaleur à l’intérieur du bâtiment.

Le temps de déphasage idéal est de 10 à 12 heures.

Vous trouverez la norme de déphasage sur l’étiquette de l’emballage du produit ou dans ses documents techniques.

C’est un facteur important à considérer, jouant un rôle dans le confort thermique du bâtiment lors des périodes de chaleur extérieure chaude.

L’inertie thermique c’est quoi ?

L’inertie thermique d’un bâtiment vous informe sur la capacité physique d’un matériau ou d’un bâtiment à conserver sa température ou sa fraîcheur. Plus l’inertie thermique est bonne, plus elle favorisera les économies d’énergies. Pour les résidents c’est souvent un signe de confort.

L’hiver, l’inertie thermique permet d’emmagasiner la chaleur des rayons de soleil dans le matériau et la restituer par les parois à l’intérieur du bâtiment.

Il existe trois types d’inerties thermiques :

Il existe trois types d’inerties thermiques :

  • L’inertie de transmission : la capacité qu’à un matériau de stocker et de transmettre la chaleur,
  • L’inertie d’absorption : la capacité d’une paroi à capter la chaleur à l’intérieur d’un bâtiment et maintenir la température,
  • L’inertie superficielle : elle indique la capacité des surfaces des parois, des enduits et peintures à diffuser de la chaleur.

L’inertie thermique d’un matériau : lorsque l’on projette la construction d’un bâtiment, on favorise des matériaux qui présentent de forte capacité d’inertie thermique, ce pourquoi on utilise la brique, le béton ou la pierre. Cela évitera de subir aux habitants du bâtiment des écarts de température trop importants dû aux caprices des conditions climatiques extérieures.

Quelles sont les grandes familles de matériaux isolants pour le bâtiment ?

Il existe une grande variété d’isolants thermiques ; ces isolants se distinguent par leur mode et source de fabrication, ils se distinguent aussi par des performances thermiques et techniques différentes, quels sont-ils ?

Les laines minérales c’est quoi ?

  • Les laines de roche : ces matériaux sont issus de matières premières minérales, sable, roches volcaniques souvent issus du recyclage, liées ou non par un liant. La laine de roche est obtenue par la fonte de la roche diabase. Liée à base de résines synthétiques polymérisées pour fabrication pour la mise en forme de rouleaux et de panneaux. Ils seront présentés sous différentes densités et finitions de surface selon l’usage. Elle a une composition non uniforme (partie infibrée).

Le matériau est entièrement perméable à la vapeur d’eau, mais est non hygroscopique (matériaux donné, poreux et à pores ouverts) et elle n’absorbe pas l’eau (non capillaire). La laine de roche est entièrement perméable à l’air.

La laine de roche se caractérise par une excellente stabilité thermique et par un très bon comportement au feu.

La laine de roche étant très compressible elle résiste mal au délaminage (force de succion répartie qui s’exerce sur la surface du matériau pour provoquer sa rupture),

  • Les laines de verre : ces matériaux proviennent de la fonte de verre et de sable quartzeux. Elles reçoivent un traitement hydrofuge et sont liées par un produit thermodurcissant pour les proposés sous formes de rouleaux et de panneaux. Elle a une composition uniforme.

Le matériau est présenté sous différentes densités et finitions de surface selon l’usage.

Le matériau est entièrement perméable à la vapeur d’eau, mais est non hygroscopique (matériaux donnés, poreux et à pores ouverts) et elle n’absorbe pas l’eau (non capillaire). La laine de verre est entièrement perméable à l’air.

La laine de verre se caractérise par une excellente stabilité thermique et par un comportement légèrement inférieur au feu. Elle n’est plus utilisée en toiture dû à sa faible résistance à la compression et au délaminage.

Pour quels usages des laines minérales ?

Les laines minérales sont principalement connues pour l’emploi entre éléments porteurs en toiture, plancher de grenier et cloison. Aujourd’hui les laines sont utilisées aussi en panneau solide pour l’isolation en panneau haute densité pour les sols, en panneau semi-rigide pour les toitures à versants et toiture plate. Les laines minérales s’utilisent aussi en isolation des murs creux en maçonnerie traditionnelle et en construction à ossature en bois, elle peut être également appliquée par soufflage sous forme de flocons.

Les laines minérales offrent une bonne isolation thermique et acoustique.

Le rapport qualités/prix des laines minérales est très bon, en revanche elles présentent un écobilan médiocre, il faut de 3 à 8 fois plus d’énergie mobilisée pour leurs fabrications et sont plus difficilement recyclables.

Performances thermiques des laines minérales ?

Les performances varient entre 0.030W/(m.k.) à 0.040W/(m.k).

Les isolants synthétiques c’est quoi ?

Les isolants synthétiques sont regroupés par les mousses de polyuréthane (PUR), la mousse polyisocyanurate (PIR), la mousse Phénolique, le polystyrène extrudé (PSX) et polystyrène expansé (PSE).

Provenant et réalisés à partir de produits pétrochimiques, ces matériaux sont dotés de très bonnes performances isolantes. L’atout non négligeable est leurs plus faibles épaisseurs par rapport aux autres isolants pour des performances énergétiques identiques, qui en fait un atout supplémentaire pour l’isolation des bâtiments.

Ils sont cependant connus pour être assez polluants et sensibles au feu, pouvant devenir toxiques en cas d’incendie.

Ces inconvénients sont toutefois sensibilisés par leur très grande et impressionnante durée de vie qui les rendent très attractifs.

Le polyuréthane c’est quoi ?

Ce matériau est apparu dans les années 30, il est employé pour de multiples usages. Sous forme de panneau il est souvent entouré d’une feuille d’aluminium et bénéficie de l’une des meilleures conductivités thermiques sur le marché.

Usage ?

  • Le polyuréthane est souvent employé pour l’isolation de l’enveloppe des bâtiments, il est souvent conseillé pour les murs en contact fréquent avec l’humidité. Doté d’une très bonne résistance aux charges lourdes, fait de lui un matériau idéal pour des travaux de surfaces amenés à supporter de certaines charges,
  • L’isolant en polyuréthane est pour la plupart du temps employé sous forme de panneaux pour l’isolation des sols, des toitures et des murs des bâtiments. Le polyuréthane est aussi appliqué sous forme de mousse a projeter mécaniquement, la première substance est le « polyol » étant un liquide incolore. La deuxième substance est « l’isocyanate » un gaz se transformant en liquide lorsqu’il entre en contact avec l’air. Une fois mélangées ces substances réagissent en produisant des millions de bulles d’air qui combles tous les espaces entre les différents matériaux recouvert par la mousse. Le polyuréthane possède une conductivité thermique (λ) de 0.022 W/(m.K) à 0.028 W/(m.K).

La mousse phénolique ou résolique c’est quoi ?

La mousse phénolique est une résine « phénol-formaldéhyde » utilisée en isolation intérieure des bâtiments.

Offrant d’excellentes performances énergétiques thermiques et acoustiques, elle est de couleur rouge-brun et proposée sous forme de panneaux.

La mousse phénolique a une excellente résistance au feu, elle est notamment utilisée dans les portes coupe-feu, en cas d’incendie elle est non toxique, elle évite la contamination de l’air contrairement aux autres isolants synthétiques.

Elle est par contre très sensible à l’humidité et nécessite une protection hydrofuge.

Bien qu’étant un matériau performant, celui-ci est encore récent, la durée de vie et ces effets à long terme sont encore peu connus.

Performances thermiques de la mousse phénolique ?

Les performances varient entre (λ) de 0.018 W/(m.K) à 0.035 W/(m.K).

Usage ?

  • La mousse phénolique est idéale pour l’isolation d’anciens bâtiments où le risque d’incendie est plus élevé,
  • Par sa forte résistance à la compression la mousse phénolique est capable de supporter des charges conséquentes,
  • Elle est donc idéale pour l’isolation des toits plat et des planchers des combles.

 

Le polystyrène extrudé XPS c’est quoi ?

Le polystyrène extrudé XPS est un isolant thermique efficace qui possède une bonne résistance à aux charges et aux compressions. Sont étanchéité à l’eau et au fluage fait du polystyrène extrudé XPS le matériau idéal pour les environnements humides, il supporte le gel et le dégel. La fabrication du matériau est composée de millions de cellules remplies d’air et empêche les déperditions de chaleur. Le polystyrène extrudé ne risque pas de déformation lorsqu’il est soumis à des conditions extrêmes.

Performances thermiques du polystyrène extrudé ?

Les performances varient entre (λ) de 0.035 W/(m.K) à 0.029 W/(m.K).

Usage ?

  • Le polystyrène extrudé XPS est idéal pour l’isolation des sols selon des techniques de pose adéquates,
  • Pour l’isolation des toitures plates inversées,
  • Pour l’isolation des murs contre terre en fondation et en soubassement des murs de façade.

Le polystyrène expansé c’est quoi ?

Le polystyrène expansé PSE est effectué par expansion à la vapeur d’eau des billes de polystyrène pour former un isolant à structure cellulaire fermée remplie de pentane résultant de l’expansion de la bille. Il est souvent confondu avec le polystyrène extrudé. Il est très populaire dans le domaine du bâtiment ; ses applications sont nombreuses et représentent environ les deux tiers de la demande des travaux d’isolation.

Très bon isolant thermique il est toutefois peu performant en termes d’isolation acoustique. Il est inflammable et résiste difficilement au feu.

Conseil : en application en système ITE, préconiser l’isolation aux périphériques des baies d’ouvertures de fenêtres et portes à la jonction des murs et toitures, l’isolation par de la laine de roche sur une largeur de 20 cm.

Le polystyrène expansé permet d’éradiquer de façon optimale les ponts thermiques (nœud constructifs), employé pour ses excellentes performances thermiques, il est très employé pour l’isolation des murs extérieurs des bâtiments en système ITE et sous forme de micro-bille de monomère styrène qui vont s’agglomérer grâce à un liant et remplir toutes les cavités par injection entre parois dans les murs creux.

Pour les murs de façade des bâtiments et murs creux, le polystyrène expansé a été amélioré par l’ajout de particules de graphite permettant de rendre le produit ignifuge et plus stable, ces particules de graphite apportent une augmentation de la capacité d’isolation de 20% par rapport au polystyrène ordinaire et se différencie par sa couleur gris sombre.

Le polystyrène expansé se compose de 98% d’air et de 2% de produits dérivés du pétrole.

Il est peu onéreux son prix varie en fonction de l’épaisseur, léger, facile à mettre en œuvre.

Il doit être protéger car c’est un met apprécié pour les rongeurs, bien le coller sur les murs de façade car il est sensible au fluage.

Performances thermiques du polystyrène expansé ?

Le polystyrène expansé a une conductivité thermique (λ) de 0.038 W/(m.K).

Le polystyrène expansé avec apport de graphite a une conductivité thermique (λ) de 0.031 à 0,032 W/(m.K).

Usage ?

  • En système ITE des murs extérieurs des bâtiments,
  • En murs creux des maçonneries mixtes des bâtiments,
  • En toiture,
  • En sous-sol.

La fibre de bois c’est quoi ?

L’isolation en fibre de bois est fabriquée à partir des déchets des scieries, fabriqués et proposés sous forme de panneaux. Le processus de fabrication humide est de lier les fibres entre elles en tirant parti des propriétés de la lignine (liant naturel présent dans les fibres de bois). L’autre procédé est par processus de fabrication à sec qui requiert l’ajout d’un liant plus couramment de type organique.

La fibre de bois est un bon isolant et a une conductivité thermique (λ) de 0.036 W/(m.K) à 0.047 W/(m.K) elle est aussi un bon isolant acoustique.

Une fois leur durée de vie terminée, les panneaux en fibre de bois peuvent être recyclés et/ou compostés, ce qui en fait un champion dans les projets de construction circulaire.

Pour une isolation par l’intérieur des bâtiments, la fibre de bois est l’idéal ; le climat d’un logement ne doit pas être seulement confortable, il doit aussi être sain.

La fibre de bois est ouverte à la vapeur d’eau et diffuse librement celle-ci de l’intérieur vers l’extérieur du logement, en laissant respirer véritablement votre bâtiment, ce qui évite toute formation de moisissures.

La résistance au feu des panneaux en fibre de bois est difficilement inflammable, en cas d’incendie il se forme une couche de carbonisation sur la surface ce qui ralentit la propagation des flammes.

Usage ?

  • En isolation thermique extérieure des murs et toitures,
  • En isolation thermique intérieure des murs, sols, combles, sous toiture et plancher,
  • En isolation phonique des murs, sols et sous parquet.

 

Tél. : 0032 475 80 36 53

E-mail : info@elaustore.com

Site : www.elaustore.com

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Comment isoler un mur de l’extérieure et gagner 25% de chaleur en plus ? https://www.elaustore.com/comment-isoler-un-mur-exterieure.html Sat, 28 Jan 2017 19:04:25 +0000 http://ecotra.be/?p=29927 Comment isoler un mur de l'extérieur et gagner 25% de chaleur en plus ?...

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COMMENT ISOLER UN MUR DE L’EXTÉRIEURE ET GAGNER 25% DE CHALEUR EN PLUS ?

Isolation thermique des murs par l’extérieur : quelles solutions ?

En matière d’économies d’énergie, l’isolation thermique est un critère particulièrement important pour améliorer votre confort quotidien et réduire vos factures de chauffage. Que vous soyez en appartement ou en maison, une mauvaise isolation est toujours synonyme de gaspillage énergétique. Une habitation aux murs mal isolés peut même vous faire perdre jusqu’à 25 % de chaleur.

 

Parce qu’un projet de rénovation peut être compliqué à mener, ELAUSTORE votre spécialiste dans l’enveloppe du bâtiment vous partage ses conseils pour bien débuter les travaux d’isolation des murs de votre habitation par l’extérieur. Le tout, pour vous permettre un confort optimal grâce à un logement sain et confortable.

Isolation thermique de vos murs par l’intérieur ou l’extérieur ?

Il existe deux solutions pour isoler les murs extérieurs d’un logement :

l’isolation de vos murs par l’intérieur : solution la plus répandue, l’isolation thermique de vos murs par l’intérieur vous permet de ne pas faire de déclaration de travaux. En effet, cette méthode rapide à mettre en   œuvre ne modifie pas l’aspect extérieur de votre habitation, raison pour laquelle vous n’êtes pas contraint de déclarer vos travaux d’isolation. Pour autant, isoler vos murs par l’intérieur peut vous déranger si vous ne pouvez loger ailleurs le temps des travaux.

l’isolation de vos murs par l’extérieur : plus coûteuse, l’isolation thermique par l’extérieur est souvent plus performante car elle préserve l’inertie thermique des murs. Sa mise en place consiste à envelopper votre bâtisse par un manteau couvrant et isolant. Avec cette méthode, vous ne perdez pas de surface habitable et la performance globale du logement se voit augmentée. Pour créer ce « mur manteau », l’isolant thermique extérieur se pose par collage, fixation mécanique ou les deux ensemble.

Nos solutions pour isoler les murs de votre maison par l’extérieur

Dans cet article, nous avons décidé de mettre en avant l’isolation thermique de votre bâtiment ou maison par l’extérieur. Voici nos 4 solutions pour une meilleure isolation de vos murs.

Combler les murs creux avec un isolant thermique optimal

L’isolation des murs creux est particulièrement rapide et ne prend généralement qu’une seule journée.

Pas besoin de casser les murs ! L’isolant est injecté par de petites ouvertures dans les jointures des murs et empêche l’humidité de pénétrer de l’extérieur vers l’intérieur et réciproquement. Cet isolant peut-être des granulés d’argile expansé, des flocons de polystyrène hydrofugés, de la perlite siliconée…

Dans la province du Brabant wallon, un million d’habitations ont des murs creux non isolés dans la mesure où de nombreuses maisons ont été construites avant le milieu des années 1980.

2. Isolants minéraux : posez de la laine minérale sur vos murs extérieurs

Isolant de référence pour l’isolation thermique par l’extérieur, les laines minérales possèdent un niveau de performance particulièrement élevé.

En rouleaux et panneaux semi-rigides, la laine minérale à poser contre les murs extérieurs de votre logement dure dans le temps, ne retient pas l’eau en cas d’infiltration et vous assure un confort acoustique optimal.

3. Isolants synthétiques : des plaques de polystyrène et polyuréthane pour votre façade

Si l’isolation des murs creux est impossible, vous pouvez envisager une rénovation totale de la façade extérieure de votre logement. Avec un revêtement isolant qui s’adapte au style de votre maison.

Ce sont généralement des plaques isolantes comme le polystyrène ou le polyuréthane avec une finition en plâtre sur mesure.

4. Des panneaux de fibres de bois pour isoler votre maison par l’extérieur

Disponible en panneaux semi-rigides, bouvetés ou sous forme de panneaux rigides, la laine de bois est un isolant thermique très efficace, peu inflammable et assainit l’humidité. Cet isolant assure également de bonnes performances phoniques en absorbant les sons tels que les bruits aériens.

 

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L’isolation en rénovation https://www.elaustore.com/isoler-moi-tou-tcourt.html https://www.elaustore.com/isoler-moi-tou-tcourt.html#respond Wed, 18 Mar 2015 10:27:28 +0000 http://www.blogisolation.com/?p=92 Pour mémoire, isoler est une phase dans la construction neuve et rénovation, qui...

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Pour mémoire, isoler est une phase dans la construction neuve et rénovation, qui vise à protéger un immeuble, une habitation, du froid en hiver et de la chaleur en été. On parle d’isolation thermique. Il peut s’agir aussi de protéger une construction du bruit : c’est l’isolation acoustique.

Que ce soit en isolation thermique ou acoustique, d’énormes progrès techniques ont été réalisés sur le plan des performances.

L’isolation par l’extérieur
Une meilleure isolation. En supprimant la plupart des ponts thermiques (à la jonction des planchers, des huisseries, dans les angles du bâti), elle affiche des performances au top.

Il faut considérer une dépense en isolation thermique comme un investissement, dont le bénéfice se mesurera à court et à moyen terme.

Isoler efficacement demande une analyse technique des besoins, sans oublier l’étanchéité à l’air et la ventilation, ces éléments sont complémentaires et indissociables de l’isolation.
Viendra ensuite l’analyse économique qui consiste à budgétisé les solutions adéquates retenues.

Une bonne planification, des conseils professionnels et d’excellents produits sont des conditions pour que, non seulement l’optique soit correcte, mais aussi que la fonctionnalité et l’efficacité soit garantis. Cela est vrai pour les propriétaires d’immeubles, les architectes et les applicateurs.

Les ponts thermiques sont des défauts dans la conception et/ou dans la réalisation de l’enveloppe isolante, caractérisés par une rupture locale de son caractère isolant. En cet endroit, le flux de chaleur est donc particulièrement dense, ce qui se traduit par des températures de surface plus basses que sur le reste de la paroi. Il n’est pas toujours aisé de résoudre l’ensemble des ponts thermiques, particulièrement en rénovation, lorsque l’aspect extérieur et/ou intérieur de la paroi doit être préservé. On devra étudier au cas par cas chaque situation.

En rénovation, l’isolation par l’intérieur des murs existants est l’une des solutions possibles pour en augmenter les performances thermiques.

Contre, si l’isolation par l’extérieur est envisageable d’un point de vue technique, financier et urbanistique. En effet, l’isolation par l’extérieur garantit une meilleure continuité de l’isolant, réduisant ainsi le risque de ponts thermiques.
Si vous souhaitez conserver une inertie thermique importante à l’intérieur du bâtiment. Par contre, dans le cas de résidences secondaires ou de bâtiments devant être rapidement réchauffés ou refroidis, l’isolation par l’intérieur s’avère un bon choix.

Pour, si une continuité de l’isolant peut être assurée sur toute la surface intérieure du mur de façade. Cette continuité n’est pas toujours facile à obtenir à cause des différents murs intérieurs et plafonds qui viennent s’y raccorder.
Si le budget de rénovation est assez réduit et si elle est mise en œuvre par un très bon bricoleur. En effet, ce procédé sera bien moins onéreux qu’une isolation par l’extérieur ou par remplissage de la coulisse. Néanmoins, elle nécessite un très bon niveau de connaissances techniques et thermiques afin d’éviter des problèmes de condensation et de garantir une bonne étanchéité à l’air.

Votre situation, vos habitudes de vie, votre budget et le mode de construction de votre habitation seront autant d’éléments déterminants dans le processus de choix.

Les exigences concernant l’habitat moderne vont aujourd’hui bien plus loin que la simple nécessité de se protéger des intempéries, elles demandent également le maximum en matière de qualité et de sécurité, un confort thermique toute l’année, une excellente protection acoustique (intérieure comme extérieure), une efficacité énergétique exceptionnelle vont de soi aujourd’hui. Mais la qualité de l’air à l’intérieur du bâtiment tient un rôle tout aussi essentiel dans la réalisation de ces exigences pour un habitat sain. Aussi pour conjuguer performances thermiques optimale et qualités de l’air, il faut associer une étanchéité parfaite à une ventilation contrôlée.

Seule une construction étanche à l’air permet que l’air chaud reste dans le bâtiment et l’air froid au dehors. Le fait d’empêcher les courants d’air désagréables augmente le confort d’habitation et le bien- être ainsi que l’efficacité énergétique, alors que les frais de chauffage baissent dans le même temps. Par ailleurs, l’étanchéité à l’air prévient les dégradations à la construction et augmente ainsi la résistance au vieillissement de l’habitation.

L’étanchéité à l’air pose de nombreux problèmes notamment du point de vue des pertes thermiques et du confort.
Au-delà de l’aspect purement réglementaire et des économies d’énergie qu’elle engendre, une bonne étanchéité à l’air permet d’éviter des problèmes de condensation interne au sein des parois, mais peut aussi fortement influencer le niveau de confort thermique et acoustique d’un bâtiment. Mais aussi, un autre point, au moins aussi problématique est la relation entre l’étanchéité à l’air, l’humidité et la condensation.

L’humidité

L’humidité, aussi appelée vapeur d’eau, est la quantité d’eau contenue dans l’air. Elle est donc véhiculée directement avec l’air, mais apparaît également avec les usages des habitants, au niveau des points d’eau. C’est la ventilation qui a le rôle d’évacuer cette humidité de la maison, pour garder un air sain et éviter l’apparition de condensation et de moisissures.

D’où vient l’humidité

Les parois d’un bâtiment peuvent être traversées par de l’eau sous forme liquide ou sous forme vapeur. Les origines de cette présence d’humidité sont diverses :
1. Les intempéries surtout si le revêtement extérieur est détérioré
2. La vapeur d’eau émise par le corps ou l’activité humaine qui cherche à sortir vers l’extérieur
3. L’eau contenue dans les matériaux de construction
4. Les remontées capillaires provenant du sol particulièrement en présence de plancher sur terre-plein La vapeur d’eau dans une paroi n’est pas un problème si elle peut s’évacuer sans condenser.
Les dégradations sont toujours liées à l’eau liquide et quand les matériaux n’arrivent plus à évacuer l’excédent d’humidité, on parle alors de surcharge d’humidité.

Qu’est-ce que la condensation ?

L’air contient de la vapeur d’eau en suspension. Des études spécialisées démontrent que dans un logement de 80 m² par exemple et selon des conditions normales d’occupation, il est produit 24 litres d’eau par jour. Lorsque la vapeur d’eau est supérieure à la limite de saturation, il y a condensation. Cette condensation se fait en priorité sur les parois les moins chaudes (vitrages, zones non isolées, etc) et peut même parfois se transformer en glace en hiver.

La valeur Sd

La valeur Sd, la résistance à la diffusion de vapeur, désigne l’épaisseur de la couche d’air équivalente à la diffusion (en mètres)

Le facteur de diffusion de la vapeur d’eau ou coefficient de diffusion de la vapeur d’eau ou le coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d’eau détermine la perméabilité d’un matériau à la vapeur d’eau.

Pour que la vapeur d’eau puisse migrer à travers une paroi il faut que la valeur Sd du matériau qui se trouve à l’intérieur de la maison soit plus élevée (en général on s’accorde sur un facteur 5) que la valeur Sd du dernier des matériaux qui constitue la façade. Il faut en outre qu’aucun des matériaux qui constituent la façade n’ait une valeur Sd plus élevée que la valeur Sd du premier des matériaux ce qui constituerait un frein à cette migration.
Plus µ est élevé, plus la résistance est grande. Une valeur inférieure à 10 correspond à une bonne diffusion de la vapeur d’eau. En règle générale, les matériaux les plus perméants sont le bois, la laine de bois, la laine végétale et animale, la terre cuite, la chaux, le plâtre…

La diffusion de vapeur et condensation

Tout comme la chaleur qui se déplace des zones de température plus élevée vers les zones de température plus basse, la vapeur d’eau se déplace des zones à forte concentration en vapeur vers les zones à faible concentration en vapeur. On parle de diffusion de vapeur.
Quand on considère un bâtiment, il existe toujours une différence de pression de vapeur entre l’intérieur et l’extérieur à l’intérieur, on exerce des activités diverses produisant de l’humidité (production de vapeur par les occupants, plantes, lessive, cuisson, nettoyage) augmentant ainsi la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air. En hiver la pression partielle de vapeur intérieure est supérieure à celle correspondant au climat extérieur. La diffusion crée, dans ce cas, un flux de vapeur à travers la paroi, de l’intérieur vers l’extérieur.

Il se produira donc de la condensation interne dans une paroi s’il y a une différence de température et de pression de vapeur dans cette paroi et que, localement, la pression de vapeur est égale à la tension de saturation.
La condensation interne par diffusion de vapeur a pour effet de créer dans la construction des zones mouillées en permanence et donc une perte d’isolation thermique et, éventuellement, une dégradation des parois (apparition de moisissures,…).
Contrairement à la condensation de surface, la condensation interne n’est pas visible directement.

L’air chaud à une plus grande capacité à contenir de la vapeur d’eau. En hiver, la pression de vapeur résultante est souvent supérieure à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ce différentiel de pression de vapeur engendre, comme nous venons de le voir, une migration de vapeur par diffusion vers l’extérieur. Au fur et à mesure qu’elle traverse les différents matériaux constituant l’enveloppe, la vapeur se rapproche de l’extérieur et se refroidit progressivement. Si la température du point de rosée est atteinte, la vapeur se condense. On parle alors de condensation d’hiver. L’humidité peut dégrader les matériaux et avoir des conséquences sur la durabilité de la paroi et de ses performances ainsi que sur le confort et la santé des habitants.
Si on veut éviter la condensation interne dans une paroi constituée de plusieurs couches de matériaux différents (pour lesquels le risque de condensation interne apparait derrière, ou dans, l’isolant voire, dans le voisinage de la paroi porteuse (par exemple une maçonnerie plus froide), il faut que la perméabilité à la vapeur de ceux-ci augmente de l’intérieur vers l’extérieur.
Si ce n’est pas possible (par exemple avec certaines techniques d’isolation par l’intérieur), il faut poser un pare-vapeur du côté chaud de la paroi pour provoquer une chute de la pression de vapeur avant l’isolant.
Les outils de validation classiques (statiques) conduisent presque systématiquement à placer une membrane étanche à la vapeur (et à l’air) du côté chaud de la paroi en cas d’isolation par l’intérieur. Cependant, cette solution n’est pas toujours la meilleure comme le montre le paragraphe suivant.

L’Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE) ne présente généralement pas de risque de condensation de la vapeur d’eau, particulièrement en cas d’utilisation d’un matériau perméable à la vapeur d’eau (ouvert à la diffusion) et d’un enduit capillaire. L’isolation par l’extérieur permet, en plus d’éviter les problèmes de condensation lié au transfert de vapeur d’eau, de couper les ponts thermiques par exemple celui d’une dalle intermédiaire sur une maison à deux étages.
Rénovation d’un mur existant en béton Dans le cas d’un mur en béton, l’ajout d’un isolant imperméable à la vapeur n’aura aucune incidence, car le béton est déjà un pare vapeur très puissant.
Si, à l’intérieur, il existe déjà un isolant et/ou d’une contre cloison en brique, le fait d’ajouter un isolant extérieur n’augmentera pas le risque de formation d’humidité. Dans tous les cas, utiliser des matériaux perméables à la vapeur d’eau limitera donc le risque ; et utiliser des matériaux plutôt capillaires sur des murs anciens peut s’avérer nécessaire.

Isolation thermique par l’extérieur et l’humidité ascensionnelle

L’humidité ascensionnelle résulte de la pression de la nappe phréatique ou de la succion capillaire de l’humidité du sol. De ce fait, les murs s’imprègnent d’humidité jusqu’à une certaine hauteur. Ce phénomène se manifeste en l’absence des protections étanches requises qui empêchent l’absorption capillaire.

L’humidité ascensionnelle est plus répandue et/ou plus importante dans les zones où les terrains sont peu perméables. Mais elle peut aussi se rencontrer sur des terrains relativement et naturellement biens drainés, à cause de matériaux excessivement poreux.

Les maisons anciennes sont les plus touchées. Soit par l’absence de membrane d’étanchéité appelée communément Diba, ceci concerne les maisons antérieures aux années vingt, soit par la désagrégation de la membrane de Roofing placée des années vingt jusqu’aux années soixante.
Ce phénomène touche très peu les nouvelles constructions qui possèdent une membrane en plastique, matériau inaltérable. Il est exceptionnellement rare de trouver des failles à ce niveau, l’importance de la pose correcte du Diba étant généralement bien comprise par les maçons.
Par contre des malfaçons sont souvent observées au niveau de la pose de la deuxième membrane dite « membrane en Z ». Cette membrane en z compense la piètre étanchéité aux pluies des briques actuelles.
Souvent, ce problème induit un mauvais diagnostic et donc une correction inappropriée de certains « experts » peu qualifiés ou manquants d’expérience. Nous appelons ce problème « fausse ascensionnelle ». Voir à ce sujet le chapitre porosité des façades.

LES SYMPTÔMES DE L’HUMIDITÉ ASCENSIONNELLE

Taches d’humidité et moisissures sur la partie inférieure des murs.
Papiers peints qui se décollent.
Les plinthes collées ou cimentées se détachent du mur.
Apparition d’efflorescences blanchâtres sur le mur (salpêtre).
Les plafonnages se décollent du mur.
Des cloques apparaissent sur les peintures.
Une humidité permanente règne dans les pièces.

Dans le cas d’un bâtiment rencontrant des problèmes d’humidité ascensionnelle, on procédera à réaliser une barrière contre l’humidité et ce avant tous travaux d’isolation par l’extérieur.

LES REMÈDES

Différentes techniques existent, ou plutôt, ont existé, car actuellement seule l’injection de produits repris par le CSTC sous le terme générique de silicones est encore appliquée.
L’injection de résines silanes et siloxanes en phase asqueuse, sans hydrocarbure, totalement inodore et non toxique) empêche définitivement la montée capillaire de l’eau dans les murs. De qualité supérieure est le remède efficace contre l’humidité ascensionnelle. Son pouvoir de dispersion très élevé lui permet d’être utilisé dans tous types de murs quelle que soit leur teneur en humidité et leur épaisseur.

 

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Les recouvrements de façades

En architecture, un bardage est un revêtement de mur extérieur. Il peut être réalisé avec différents matériaux de recouvrement, bois, fibre de ciment, PVC, etc…Dans le cas de l’isolation des murs par l’extérieur, le bardage est fixer sur la structure qui supporte le matériau isolant.

Choisir d’isoler les bâtiments par l’extérieur est d’un point de vue technique incontestablement la solution la plus efficace.
La pose de bardages en extérieur et associés à un isolant est une technique qui a beaucoup progressé ces dernières années, les fabricants rivalisent maintenant en conceptions et en produits innovants, répondant aux normes, que ce soit en rénovation, ou dans le neuf.

Le bardage extérieur est l’un des travaux domestiques rencontrant le plus de succès. Réaliser un bardage sur les murs d’une maison permet d’embellir ses façades extérieures tout en isolant les murs de la maison par l’extérieur. Les murs d’une maison représentant 25% des pertes de chaleurs.
Lors de travaux de bardage, plusieurs matériaux d’isolation sont utilisés lors d’une ITE, offrant des performances différentes d’isolation ainsi que des spécificités qui leurs sont propres.

Le bardage en extérieur modernise ou relooke la façade et permet en même temps de camoufler et de parfaire une isolation et une étanchéité extérieures.

Comment choisir votre bardage ?

Le bardage est un « chantier sec« , ne nécessitant pas d’eau et donc pas de délai de séchage. Il permet de rajeunir considérablement un bâtiment vieillissant ou d’accorder une touche moderne à une construction neuve. Assemblage d’éléments minces, en lames ou en clins.
Le bardage est destiné à donner une peau à un bâtiment, non seulement à ossature bois, mais aussi en devenant un habillage total ou partiel des façades, susceptible de se marier avec bonheur à d’autres type de matériaux de construction : brique, béton, pierre, verre, PVC, zinc, etc…

Coloré et souple, il offre l’aspect naturel du bois ainsi que la durabilité exceptionnelle et la maintenance réduite du ciment composite. Il peut se fixer horizontalement et verticalement, ce qui le rend particulièrement adapté à l’habitat résidentiel ou aux différents styles régionaux intégrant le bardage. Contrairement au bois, sa garantie limitée de 10 ans vous assure qu’il gardera toujours le même aspect, sans se fissurer, s’effriter ou s’écailler et ce quelles que soient les conditions climatiques et qu’il résistera aussi aux rayures, au feu et aux dommages causés par les insectes.

Les bardages en fibre-ciment présentent aussi l’avantage d’offrir un très grand nombre de couleurs. Chez ETERNIT, la gamme CEDRAL propose jusqu’à 31 teintes pour votre façade, du marron doré au rouge acajou en passant par des teinte plus originale comme le bleu et le gris. En ce qui concerne les finitions, vous aurez le choix entre un rendu lisse, pour un résultat moins naturel que contemporain et des clins veinés pour coller au plus près à l’aspect bois. A noter que les clins CEDRAL « Smooth », non veinées présentent un peu moins de choix avec 27 coloris…. suffisamment tout de même pour trouver son bonheur.

Une solution d’isolation économique.

Mais les bardages en fibre-ciment ne remplissent pas seulement des fonctions décoratives ou esthétiques. En se posant ainsi sur la façade, vous réalisez une opération d’isolation par l’extérieur, l’une des techniques d’isolation les plus efficaces car laissant le moins possible de prise aux « ponts thermiques » (sorte de rupture dans la continuité de l’isolant). De plus ce type de pose, en extérieur vous permettra de ne pas empiéter sur vos précieux mètres carrés intérieurs et de réaliser uniquement les travaux à l’extérieur de votre logement.

Un air intérieur et un bâtiment plus sain

En effet, la lame d’air ventilée entre les deux épaisseurs de la construction sert à maintenir un climat intérieur sain.

Une façade ventilée requiert très peu de maintenance et contribue activement au confort général et à l’environnement sain. Les panneaux de bardage qui finissent la solution participent également de l’esthétique du bâtiment. La façade ventilée est une solution idéale aussi bien pour les bâtiments neufs que la rénovation.

Aujourd’hui, les façades ventilées sont employées dans le monde entier car elles permettent aux architectes de répondre à toutes les exigences sous tous les climats.

Confort en hiver comme en été

En hiver, elle garde la chaleur à l’intérieur du bâtiment et évite à l’air extérieur de venir refroidir la structure porteuse. En été, lorsque la température extérieure est élevée la façade ventilée a un effet rafraichissant sur la structure.

Les rayons du soleils viennent chauffer les panneaux de bardage. Cette chaleur qui passe à travers les panneaux est largement dissipée par l’effet de ventilation grâce à la lame d’air. L’isolant évite à la chaleur résiduelle de venir réchauffer la structure.

Le fibres-ciment

Le fibres-ciment est un matériau minéral qui participe à l’éco-construction grâce à ses qualités intrinsèques.

En couverture et en bardage, les systèmes sont adaptables à de nombreux types d’isolation et permettent d’assurer une isolation de qualité.

CEDRAL

Le fibres-ciment est un matériau original en raison de sa composition : c’est un matériau principalement minéral. La cellulose, le sable et le ciment sont mélangés pour constituer des planches ou des panneaux légers et solides.

EQUITONE

Le fibres-ciment est un matériau qui résiste très bien dans le temps. Il résiste à l’eau, au gel, aux moisissures ainsi qu’aux insectes et animaux nuisibles. Il est également anti-feu.
Autre avantage, son prix équivaut à celui d’un bon bardage en bois autoclave.
Il offre ainsi de nombreux avantages pour le doublage des murs extérieurs, isolés ou non.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LES DIFFÉRENTS MATÉRIAUX D’ISOLATION

Le choix des matériaux est difficile et capital car ils se valent généralement tous. Tout sera donc question de vos préférences et de vos priorités. Assurez-vous toutefois de la valeur lambda et des caractéristiques techniques pour prendre la bonne décision. Demandez également conseil à votre architecte et à votre fournisseur.
Petit conseil : utilisez les matériaux affichant l’agrément technique UBAtc (Union Belge pour l’Agrément technique dans la construction).
Afin d’être le plus précis possible, nous vous proposons ci-dessous le détail des différents matériaux…

Les laines minérales
Il y a plusieurs catégories de laines minérales. Laine de roche, laine de verre, souple, rigide, semi-rigide,… bref un large éventail s’offre à vous. La laine de roche est composée de diabase (roche volcanique) alors que la laine de verre est constituée de sable de silicium, de soude et de marne. La composition est la seule chose qui différencie ces deux matières car leurs prix et leurs valeurs isolantes sont quasiment identiques.
Les laines minérales peuvent se présenter sous différentes densités. On utilise principalement des matelas souples pour les toitures en pente. Il en existe deux types :
– les matelas à languettes, munis de bords d’adhérence qui facilitent l’agrafage.
– les matelas laines de roche, généralement placés dans la structure du toit. Mieux vaut les utiliser si les chevrons ne sont pas
installés à égales distances.

Pour terminer, vous trouverez aussi sur le marché les laines minérales rigides et semi-rigides sous forme de panneaux. Ceux-ci servent principalement à isoler les murs creux.

Les panneaux synthétiques
Ils se classent en quatre catégories: EPS, XPS, PUR et PIR.
Le polystyrène expansé (EPS) est également appelé mousse artificielle. Son principal avantage est son prix. Sa valeur lambda n’étant pas très faible il faut utiliser des panneaux plus épais que pour les autres matériaux synthétiques.

Le polystyrène extrudé (XPS) est une mousse synthétique de structure cellulaire fermée. Ce matériau est de plus en plus utilisé car il présente une grande résistance à la compression et a une meilleure valeur isolante que l’EPS. Si vous faites votre choix en fonction du prix, sachez que l’XPS demande un investissement un peu plus important que l’EPS.

Le polyuréthane (PUR) est fabriqué à partir de résidus de pétrole. C’est celui qui a la meilleure valeur isolante, mais aussi le prix le plus élevé. Mieux vaut utiliser ce type de panneaux si vous manquez de place. Depuis quelques temps, on trouve du mortier isolant à base de polyuréthane. Ce matériau est utilisé comme couche de remplissage, et ce aussi bien pour l’isolation des sols, des murs ou du toit.
A retenir : le PUR isole également acoustiquement.

Le PIR (polyisocyanurate) est un matériau qui a fait son grand retour sur le marché grâce à une technologie innovante qui lui a permis d’avoir une valeur lambda inférieure à celle du PUR. De plus, il peut être utilisé sur toit plat. Le PIR est constitué de petites cellules fermées qui offrent une conductivité thermique basse. Cela permet alors de réaliser une isolation de qualité avec une fine couche de matériau.

Le mortier isolant à base de polyuréthane
Ce matériau est utilisé comme couche de remplissage. Posé sans raccord et sans interruption, le mortier isolant permet d’éviter les ponts thermiques et englobe parfaitement toutes les conduites et autres câbles dans un bloc monolithique.
Ce matériau est composé de billes de polystyrène, de grains de PUR ou de vermiculite pour la matière isolante. Outre le matériau isolant, le mortier se compose d’un adjuvant sec pour faciliter la pose, de ciment classique et d’eau. En fonction du fournisseur, le ciment sera inclus ou pas dans le mélange.
Lors de la pose, quel que soit le type de mortier isolant, la température ambiante de la pièce et du support doivent être de minimum 5°C et maximum 35°C. Avant de commencer, vérifiez la propreté de la surface : pas de graisse, pas de poussière. Vous pourrez marcher sur le sol, 3 à 4 jours après la pose, quant à la couche de finition, elle pourra être posée environ 5 jours après le temps de durcissement.
La finition, parlons-en. Le mortier isolant peut accueillir plusieurs types de matériaux : revêtement armé, sol coulé, carrelages sur lit de sable-ciment, ou encore béton (lissé, poli, etc.).

Comparaison entre les laines minérales et les panneaux synthétiques
Les laines minérales sont plus souples, le placement est donc facilité car les fibres s’insèrent les unes dans les autres, le tout sans mécanisme de fixation. Les laines minérales ont une bonne valeur lambda et absorbent le bruit, elles peuvent être utilisées sans aucun souci en tant que matériau d’isolation acoustique.

Conseil : Protégez-vous lors du placement car les laines minérales peuvent provoquer des démangeaisons ce qui n’est pas le cas des panneaux synthétiques.

A retenir : Une solution a été trouvée concernant le placement. Il est maintenant possible de se procurer de la laine de roche avec une membrane protectrice.

Point fort des panneaux synthétiques, leur poids. En effet, ils sont beaucoup plus légers que les laines minérales ce qui diminue fortement le risque d’affaissement et de ponts thermiques. Leurs autres atouts sont une valeur lambda très faible et une bonne imperméabilité.

L’isolation multi-réfléchissante
Le principe de base peut être comparé à un thermos, c’est-à-dire deux parois réfléchissantes qui maintiennent la chaleur dans un espace déterminé. Dans ce type d’isolation, les quatre formes de transmission calorifique (conduction, convection, rayonnement et changement de phase) sont neutralisées. On peut ainsi obtenir une très bonne valeur isolante avec une faible épaisseur d’isolation.

Le verre cellulaire
Ce matériau est constitué de verre très dur dont la valeur lambda est légèrement supérieure à celle de la laine minérale et des panneaux synthétiques. Le verre cellulaire se caractérise par une forte résistance à la compression. Il est principalement utilisé sous forme de panneaux pour les toitures plates et inclinées, mais on le retrouve aussi en bloc à placer sous la maçonnerie pour éviter les ponts thermiques.

Les matériaux d’isolation naturels
En comparaison avec les matériaux traditionnels, la fabrication des isolants naturels nécessitent moins d’énergie car il s’agit souvent de composant recyclé. Rien ne se perd, tout se transforme! Léger inconvénient, ce type d’isolant est principalement vendu par des détaillants spécialisés en constructions bio-écologiques et sont un peu plus chers que les matériaux classiques.

Le liège
Généralement présenté sous forme de panneaux, le liège est utilisé pour l’isolation du sol et/ou de la toiture. En ce qui concerne le pouvoir isolant et le placement, ces panneaux sont comparables à la laine de roche.
Le liège peut également se présenter sous forme de grains expansés et cuits. Dans ce cas, il est principalement employé lors de rénovation pour combler des murs creux et prévenir la transmission des bruits entre différents étages.
Le plus : Le liège a d’excellentes propriétés acoustiques.

Les fibres de cellulose (flocons de papier)
La matière de base des fibres de cellulose est le papier recyclé, c’est un matériau 100% naturel. La valeur lambda de cet isolant est comparable à celle des laines minérales. Le principe de fonctionnement de ces fibres est de capter la vapeur d’eau et par la même occasion de régler l’humidité. De plus, ces flocons de papier absorbent très bien le bruit. Le placement est assez simple, il suffit de répandre les flocons uniformément.

A retenir à propos de la fibre de cellulose :
• Ce matériau contient du sel de bore, cela signifie qu’en cas d’incendie, aucune flamme n’apparaît. La fibre se consume mais ne brûle pas.

• Certains types de cellulose peuvent absorber jusqu’à 30% d’humidité par rapport à leur poids sans perdre de qualité isolante.

• La fibre de cellulose peut réduire jusqu’à 24% la consommation énergétique.

• Ce matériau peut être posé pour isoler thermiquement et acoustiquement le toit, le plancher, les cloisons et les parois.
En ce qui concerne la pose, la fibre de cellulose est injectée sous pression dans les murs ou les entre-toits. Ce procédé permet d’éviter les ponts thermiques car toute la surface est uniformément recouverte.

L’isolation à base de bois
Les fibres de bois résultent du recyclage de copeaux, de sciures, et d’autres résidus issus de la production du bois. Les fibres sont généralement injectées dans des espaces creux.
Les panneaux en fibres de bois sont quant à eux utilisés pour l’isolation des murs, du toit, et comme isolant acoustique sous les revêtements de sol. Certains de ces panneaux peuvent être recouverts de paraffine ou de bitume pour garantir une bonne imperméabilité.

Le chaume
Bien que principalement connu comme couverture de toit, le chaume existe aussi en panneaux. Ceux-ci sont très solides et ont une forte résistance à la rupture. Etant donné leur grande flexibilité, ils peuvent même être utilisés sur un support courbé.

Le lin et la laine
Ces isolants se présentent sous forme de matelas, totalement naturels, ils ont les mêmes applications que les laines minérales. Le lin a comme caractéristique d’absorber et de restituer l’humidité. Quant à la laine, son atout principal est d’avoir la résistance au feu la plus élevée de toutes les fibres naturelles.

Les coquillages
Les coquillages sont principalement utilisés comme couche isolante contre l’humidité et la chaleur sur le sol de vides sanitaires. En cas de rénovation, vous pouvez les utiliser entre les solives d’un espace aéré, à condition que celui-ci ne soit pas aéré de façon excessive.

La perlite
La perlite est une roche volcanique utilisée sous forme de granulés expansés comme isolant thermique et/ou acoustique. Elle est souvent mélangée dans la chape en béton ou avec du béton de remplissage. L’atout de la perlite est son incombustibilité.

La vermiculite
Provenant du micaschiste, elle est généralement appliquée sous la forme de granulés expansés. On la retrouve également coulée entre des solives ou mélangée au bitume pour isoler les toitures. La vermiculite est surtout très utile dans des atmosphères humides (murs creux et vides sanitaires) et extrêmement chaudes (conduits de cheminée). Afin de renforcer son incombustibilité, la vermiculite peut être mélangée à du plâtre ou transformée en panneau ignifuge.

La perlite expansée
La perlite expansée est un isolant fabriqué à partir de roches volcaniques broyées et expansées thermiquement à plus de 1000 °C. Lorsque l’eau s’évapore, elle fait gonfler les fines particules de roche qui accumulent de l’air.
La perlite expansée se présente sous forme de granulés ou de panneaux et est surtout utilisée pour l’isolation des toitures-terrasses ou des combles perdus.

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Comprendre pour bien choisir, glossaire de l’isolation.

Acoustique
L’acoustique est la science de la production, la propagation, la transmission, la reproduction, la réception, la mesure, des effets du son et du phénomène auditif.

Absorption acoustique
Processus de dissipation et de suppression de l’énergie sonore.
Processus de dissipation ou de suppression de l’énergie sonore grâce à sa conversion en énergie mécanique vibratoire et / ou énergie thermique. Propriété que possèdent les matériaux, les objets et les structures (telles que les pièces) à absorber l’énergie sonore, mesure de l’amplitude d’absorption d’un matériau, d’un objet ou une structure. L’absorption acoustique est généralement exprimée comme un coefficient d’absorption acoustique.

Affaiblissement acoustique (Rw )
(contre les bruits aériens) Il est exprimé en décibels (dB) et représente la quantité de bruit arrêtée par le système. Un matériau est d’autant plus isolant que Rw est grand. Les bruits aériens extérieurs (trafic routier, ferroviaire ou aérien) intérieurs (conversations, hi-fi, télévision…) sont transmis soit par l’air, soit par les murs et les cloisons séparant deux locaux.

Analyse du cycle de vie
L’analyse du cycle de vie est une méthode d’estimation des impacts environnementaux d’un produit pendant toute sa durée de vie.
Elle implique la modélisation des différentes étapes du cycle de vie d’un produit depuis l’extraction des matières premières, l’installation et l’utilisation à l’élimination jusqu’à la fin de sa vie (souvent dénommé « du berceau au tombeau »). Il prend en compte l’ensemble des ressources (y compris les matières premières, l’énergie, le transport etc.) et toutes les émissions (vapeur d’eau, dioxyde de carbone etc.).

Armature.
C’est la toile tissée ou non tissée qui renforce les sous enduits des systèmes
d’isolation. Pour choisir l’armature, il faut tenir compte du classement TRAME qui lui est
généralement associé.

Bande d’Octave
C’est une gamme de fréquences où la plus haute fréquence de la bande est le double de celle la plus basse. Chaque bande de fréquence est généralement spécifiée par la fréquence moyenne.

Bardage
Lames de bois qui viennent couvrir la façade d’une maison. Le bardage est implanté horizontalement le plus souvent, avec 3 types de pose possibles : la pose à recouvrement ou en clin, la pose à chevauchement et à embrèvement (emboîtement par rainures et languettes).

Bardeaux
(ou tavaillons) Ce sont des petites planchettes de bois utilisées pour la toiture ou le bardage. D’une épaisseur de 0,5cm environ, elles sont disposées à la manière d’ardoises pour assurer l’écoulement de l’eau et fixées à l’aide de pointes.

Besoin en énergie
Le besoin en énergie (pour le chauffage et / ou le refroidissement) est l’énergie nécessaire pour chauffer ou refroidir l’équipement, l’installation ou le bâtiment.
Unité : kWh/m²/an.

Bruit
Dans l’air, le son est le résultat d’une oscillation locale des molécules d’air. Le principe de propagation est similaire à la propagation des ondes dans l’eau, sauf qu’il n’y a pas de déplacement de matière.

Le bruit (le son indésirable) a été déclaré comme étant un polluant environnemental lors de la conférence internationale de 1972 pour l’environnement, à Stockholm.
Il a de nombreuses conséquences sur l’être humain : allant d’une perturbation générale, en passant par une réduction du confort personnel (tels que le manque d’intimité ou la difficulté à parler / communiquer), jusqu’à des problèmes de santé plus graves, tels que la déficience auditive permanente, le stress et l’insuffisance cardiaque.
Source dB
Avion 125 dB
Marteau piqueur 105 dB
Circulation dense 90 dB
Bureau professionel 65 dB
Bibliothèque 35 dB
Forêt calme 15 dB
Seuil d’audition 0 dB

Capacité thermique
Capacité d’un matériau à emmagasiner la chaleur par rapport à son volume. Elle se définit par la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1m3 du matériau. Elle dépend de trois paramètres qui sont la conductivité thermique λ, la chaleur spécifique et la densité ou masse volumique du matériau. Unité : kJ/m3°C

Capacité thermique spécifique
Indique la quantité de chaleur en joule qu’un kilo de matériau absorbe ou diffuse, lorsque l’on augmente ou diminue sa température d’1 °K (Kelvin). La DIN EN 12524 indique pour certains matériaux de construction les valeurs théoriques calculées de la capacité thermique spécifique, dans les autres cas, les fournisseurs ont indiqué des valeurs expérimentales.

Chaleur spécifique
C’est la capacité du matériau à emmagasiner la chaleur par rapport à son poids. Elle est définie par la quantité de chaleur à apporter à 1 kg du matériau pour élever a température de 1°C. Unité : J/kg.°C

CE (marquage)
Autre définition : « Marquage CE ».

CEN
CEN est un acronyme pour Comité Européen de Normalisation

CEN, le Comité Européen de Normalisation (European Committee for Standardization, Europäisches Komitee für Normung), est une organisation internationale à but non lucratif créée en vertu de la loi Belge. Grâce à ses services, il fournit une plateforme pour le développement de normes européennes (EN) et d’autres documents de consensus.

Coefficient d’absorption acoustique
Pourcentage d’énergie sonore arrivant sur la surface d’un matériau qui est absorbé par le matériau.

Condensation
Le passage de la vapeur d’eau à l’état liquide en enlevant la chaleur. Le condensat se voit sur les vitres ou les films sous forme de gouttes d’eau.

Conduction
La transmission de la chaleur à travers ou le long d’un matériau, ou d’un matériau à un autre.

Conductivité Thermique (valeur lambda)
La conductivité thermique (lambda) mesure la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur. Elle est exprimée en watts par mètre carré de surface, pour un mètre d’épaisseur, et un gradient de température d’un degré Kelvin (K) soit : W / m.K.
Plus la valeur lambda est faible, meilleure est l’efficacité thermique du matériau.

Conduit aéraulique (gaine)
Canaux par lesquels de l’air chaud ou froid est transporté au sein des systèmes de chauffage ou de climatisation d’un bâtiment.
Les conduits d’air sont le moyen d’assurer une qualité d’air intérieur acceptable ainsi que le confort thermique dans un bâtiment ou un autre espace clos.

Construction durable
La construction durable vise à réduire l’empreinte écologique d’une construction durant toute sa durée de vie, tout en optimisant la viabilité économique, l’accessibilité financière et le confort de vie pour les occupants.

Convection
La convection est le transfert de la chaleur par un fluide (liquide ou gaz) engendré par le mouvement moléculaire.

Cycle de vie
Autre définition : « Analyse du cycle de vie ».

Déphasage thermique
C’est le temps que met la « chaleur » provoquée par les températures estivales à traverser les parois de l’habitat. Lorsque cette « chaleur » n’arrive qu’en fin de journée dans l’habitat, les pièces, se refroidissent pendant la nuit.

Diffusivité thermique

C’est l’aptitude d’un matériau à transmettre rapidement une variation de température. elle croit avec la conductivité et décroît avec la capacité thermique. Plus la diffusivité est faible, plus le front de chaleur mettra du temps à traverser l’épaisseur du matériau. Unité : m2/h

Décibel (dB)
Une unité logarithmique utilisée en acoustique afin de quantifier les niveaux sonores.
Le Décibel (dB) est une unité de mesure logarithmique qui exprime l’ampleur d’une grandeur physique (généralement la puissance ou l’intensité) par rapport à un niveau de référence spécifié ou implicite. Il est couramment utilisé en acoustique pour quantifier les niveaux sonores par rapport à une référence 0 dB. Le niveau de référence est généralement défini au seuil de la perception humaine et il existe des comparaisons couramment utilisées pour illustrer les différents niveaux de pression sonore. (voir tableau dans « bruit »)

Densité
La masse d’une substance par unité de volume.

Densité d’isolation
C’est une mesure de quantité de matière solide (verre ou roche), présente dans un volume donné de matériau isolant. Les produits d’isolation plus denses ont un contenu plus fibreux (par m3)

Développement durable
« Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins » (Rapport Brundtland, 1987)

Effet de serre
L’effet de serre se réfère à la variation de la température d’équilibre thermique d’une planète due à la présence d’une atmosphère contenant du gaz qui absorbe et émet un rayonnement infrarouge.
Les gaz à effet de serre, qui comprennent la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone et le méthane, réchauffent l’atmosphère en absorbant le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre, par l’atmosphère elle-même, et par les nuages. La chaleur qui devrait se dissiper dans l’espace est donc prise au piège par les gaz à effet de serre dans le système surface-troposphère, provoquant un réchauffement à la surface de la planète.

Efficacité énergétique
Utiliser moins d’énergie pour fournir le même niveau de services énergétiques.
Ce terme désigne l’efficacité avec laquelle l’énergie est utilisée. Fournir un niveau de service semblable ou supérieur avec moins d’énergie consommée est considéré comme une amélioration de l’efficacité énergétique. Un exemple serait d’isoler une maison pour utiliser moins de chauffage ou de climatisation pour atteindre une même température donnée. Un autre exemple serait d’installer des lampes fluorescentes et / ou des puits de lumière au lieu de lampe à incandescence pour atteindre le même niveau d’éclairement.

Émissivité
L’émissivité est une mesure de rayonnement émis par une surface.
Les « corps noirs » (matières avec une surface noire mate) ont un fort pouvoir d’émissivité et émettent de grandes quantités de rayonnement. En revanche les surfaces brillantes, telles que l’aluminium poli, ont une faible émissivité. Cette caractéristique peut être exploitée dans des bâtiments grâce aux revêtements d’aluminium sur les matériaux d’isolation afin de réduire les pertes de chaleur des rayonnements. Les noirs mats ont une émissivité de 0,95, comparés à 0,08 pour l’aluminium poli. Mais la plupart des surfaces de construction, même les surfaces peintes, ont des émissivités élevées d’environ 0,90 à 0,95.

Énergie finale
L’énergie finale est une forme d’énergie disponible pour l’utilisateur suite à la conversion de l’énergie primaire.
Les formes d’énergie finale incluent l’essence ou le diesel, le charbon épuré, le gaz naturel purifié, l’électricité, l’énergie mécanique etc. En passant de l’énergie primaire à l’énergie finale, nous devons prendre en compte l’efficacité du dispositif de conversion (généralement une centrale électrique dans le cas de l’électricité) et, s’il a lieu, le transport. De manière générale, un pays a toujours une consommation d’énergie primaire plus importante que celle finale, la différence entre les deux représente les pertes dans les systèmes énergétiques.
Pour plus d’information voir aussi efficacité énergétique

Énergie intrinsèque
L’énergie intrinsèque est une mesure d’énergie requise pour extraire les matières premières, pour fabriquer le produit et le mettre en état d’utilisation. Un produit qui nécessite de grandes quantités d’énergie pour extraire et traiter les matières premières, ou qui est transporté sur de longues distances vers sa commercialisation, aura un niveau d’énergie intrinsèque élevé.

Énergie primaire
L’énergie primaire est l’énergie qui n’a pas été soumise à un processus de conversion ou de transformation, par exemple, le charbon, le pétrole, la lignite minérale, le gaz naturel, l’uranium (énergie nucléaire), l’eau, le rayonnement solaire, le vent.

Énergie renouvelable
L’énergie renouvelable est l’énergie produite à partir de ressources naturellement renouvelées, par exemple : l’énergie produite à partir du soleil, du vent, de la pluie, des mouvements des marées, et la chaleur géothermique.

Écoconstruction
Construction respectueuse de l’environnement, et de la santé de ses habitants.

EPS
EPS (isolation de polystyrène expansé) – est un matériau plastique isolant, léger, rigide, en mousse produit à partir de billes solides de polystyrène.
L’expansion est réalisée par dissolution de petites quantités de gaz pentane dans le matériau de base en polystyrène lors de la phase de production.

Étanchéité à l’air
Décrit la perméabilité de l’enveloppe du bâtiment.
Un bâtiment étanche à l’air résistera à la plupart des infiltrations d’air les plus indésirables tout en satisfaisant les besoins d’air frais grâce à la mise en place d’une ventilation contrôlée. La plupart des bâtiments existants, même ceux construits récemment, sont loin d’être étanches. En raison des infiltrations d’air indésirables on observe d’énormes coûts pour les propriétaires et les occupants en termes environnementaux financiers et de santé.

Facteur de résistance à la diffusion de vapeur d’eau µ
Le facteur µ d’un matériau de construction est un paramètre sans dimension indiquant combien de fois le matériau de construction est plus étanche à la vapeur qu’une couche d’air de même épaisseur et à l’état de repos. Les facteurs µ des matériaux de construction les plus courants sont indiqués dans la DIN 4108-4. Plus le facteur µ est élevé, plus le matériau de construction est étanche à la vapeur !

Flux de chaleur
C’est la vitesse à laquelle la chaleur se déplace d’une zone de température élevée à une zone de température plus basse (en W/h). Le flux de chaleur est généralement utilisé pour quantifier le gain de chaleur totale ou la perte de chaleur d’un système.

Fréquence du son (Hz)
La fréquence du son est mesurée en Hz (Hertz). Plus la tonalité est basse (graves – aigus) plus la valeur de cette fréquence est élevée. La gamme de fréquences que toute personne peut entendre est largement liée à des facteurs environnementaux, la gamme normale de la fréquence de la parole se situe principalement entre 125 et 8000 Hz, tandis que le son audible se situe entre 20 et 20 000 Hz.

Humidité
L’humidité se réfère à la présence d’eau, souvent en quantités infimes. L’humidité excessive est généralement indésirable dans les bâtiments car elle peut provoquer la pourriture du bois ou d’autres matières organiques, la corrosion des matériaux et des court-circuits électriques.

Humidité Relative
C’est une mesure de la quantité d’humidité dans l’air à une température donnée. C’est à dire le rapport de la quantité maximale d’humidité que l’air peut contenir à cette température.

Impact du son
Son transmis entre deux zones par impact direct sur l’élément de division (par exemple bruit de pas sur un plancher).

Incombustibilité
La propriété d’un matériau qui permet de supporter des températures élevées sans inflammation. Les matériaux d’isolation de base de SAINT-GOBAIN ISOVER en laine minérale ou en laine de verre ont une résistance au feu naturelle, et sont considérés comme non-combustible lors de tests conformes.

Infiltration d’air
L’infiltration d’air est le flux incontrôlé de l’air par des fissures ou des trous dans la structure d’un bâtiment.
L’infiltration d’air est influencée par la pression du vent et les différences de température et par conséquent, est variable et dépend plus particulièrement des changements de la météo. Les niveaux d’infiltration sont fortement dépendant des choix de conception et la qualité de la construction.

Inertie thermique
Propriété de certains matériaux bons conducteurs de calories à stocker celles-ci et à les restituer le plus lentement possible. L’inertie est proportionnelle à la masse. L’inertie est comme l’isolation, un des outils de l’architecture bioclimatique

Isolation acoustique
C’est la capacité d’un élément de construction ou de la structure d’un bâtiment à réduire la transmission du son. L’isolation acoustique est mesurée à différentes fréquences, normalement entre 100 et 4000 Hz. L’isolement face aux bruits aériens est exprimé grâce à une valeur unique, Dn, C, W, RW, ou R’w. L’isolation phonique est aussi exprimée grâce à une valeur unique Ln, w ou L’N, w.

Isolation en fibre de verre
Autre définition : « isolation en laine de verre ».

Isolation sans revêtement
Isolation sans revêtement.

Isolation thermique
L’isolation thermique se rapporte aux matériaux utilisés pour réduire le taux de transfert de chaleur, ou aux méthodes et procédés utilisés pour réduire le transfert thermique.

I.T.E. Isolation Thermique par l’Extérieur.
Pont thermique. Il apparaît dès qu’il y a rupture d’isolation ou changement de matériau entre
deux parois. La différence de température à cet endroit induit une perte de chaleur, car
elle se déplace du point chaud vers le point froid. Exemple : aux liaisons entre les dalles de
plancher et les murs extérieurs.

Maison passive
Cet habitat est isolé à un point tel qu’un chauffage classique est superflu.
C’est un investissement lourd au départ : triple vitrage avec une menuiserie particulière, une excellente étanchéité, une ventilation qui chauffe l’air frais amené de l’extérieur…
Cette maison est exclusivement chauffée par l’énergie solaire et la chaleur produite par ses occupants, leurs activités (faire la cuisine par exemple) et les appareils qui se trouvent dans la maison.
Le résultat est une maison qui en termes de chauffage ne consomme que 10 à 15 % d’énergie par rapport à une maison classique.
Le niveau E se situe aux alentours de 30, la valeur K oscille entre 10 et 20.

Maison basse consommation
Dans cet habitat, toutes les mesures ont été prises pour que la consommation d’énergie soit la plus basse possible : une isolation épaisse, ainsi qu’un chauffage, une production d’eau chaude et une ventilation peu énergivores…
On parle d’habitation basse énergie lorsque la consommation d’énergie pour le chauffage ne dépasse pas 60 kWh/m2 de superficie au sol/an (selon l’asbl Plate-forme Maison Passive), voire même 50 kWh/m2 de superficie au sol/an (brochure du Centrum Duurzaam Bouwen – Centre de la construction durable).
Le niveau E d’une maison basse énergie se situe aux alentours de 60, la valeur K autour de 30.
Dans une maison basse énergie, la consommation se situe entre 50 et 60 % en dessous du niveau atteint par une maison classique.

Maison passive
Cet habitat est isolé à un point tel qu’un chauffage classique est superflu.
C’est un investissement lourd au départ : triple vitrage avec une menuiserie particulière, une excellente étanchéité, une ventilation qui chauffe l’air frais amené de l’extérieur…
Cette maison est exclusivement chauffée par l’énergie solaire et la chaleur produite par ses occupants, leurs activités (faire la cuisine par exemple) et les appareils qui se trouvent dans la maison.
Le résultat est une maison qui en termes de chauffage ne consomme que 10 à 15 % d’énergie par rapport à une maison classique.
Le niveau E se situe aux alentours de 30, la valeur K oscille entre 10 et 20.

Maison bioclimatique
Ce type d’habitation relève d’un concept déjà un peu plus global. En effet, une habitation bioclimatique sera conçue de manière à exploiter au maximum les apports solaires et la circulation naturelle de l’air pour réduire les besoins en énergie de chauffage et de refroidissement. Les habitations basse-énergie, passives et zéro-énergie peuvent donc être des habitations dites « bioclimatiques ».

Maison éco-biologique
Les habitations éco-biologiques sont conçues de manière à respecter à la fois l’environnement (éco) et l’Homme (bio). C’est ainsi que les matériaux mis en œuvre seront étudiés depuis leur production jusqu’à leur recyclage lors de la destruction du bâtiment, et ce en passant par plusieurs étapes telles la transformation, la livraison, la mise en œuvre, l’exploitation… Chacune de ces étapes est consommatrice d’énergie et représente un prélèvement dans les ressources de notre planète. Dans le cas d’une habitation éco-biologique, un bilan énergétique des matériaux est réalisé et permet de concevoir des habitations encore plus soucieuses de leur environnement.
A titre d’exemple, une maison passive constituée de blocs terre cuite et isolée avec une quantité importante de polyuréthane aura coûté plus cher à l’environnement (en terme d’énergie grise) qu’une habitation du même type mais constituée d’une ossature bois isolée par de la cellulose en vrac.

M.O.B
Abréviation de maison ossature bois. Il s’agit d’une technique de construction bois basée sur la fabrication d’un « squelette » fait de poutres de bois porteuses entre lesquelles est placé l’isolant (laine de chanvre, mortier de chanvre et chaux ou briques de chanvre…). Cette structure est ensuite fermée le plus souvent par du bardage à l’extérieur.

Laine de roche
La laine de roche permet une isolation efficace, fabriquée à partir de fibres entrelacées de roches fondues de type volcanique. (Référence technique à la bio-solubilité des laines de roches).

Laine de verre
La laine de verre est un excellent matériau d’isolation.
La laine de verre a été utilisée pendant plus de 70 ans dans les bâtiments et sur des installations industrielles ou autres, pour assurer l’isolation thermique et acoustique et la protection incendie. Fabriquées à partir de sable de silice naturelle avec près de 80% de verre recyclé, les laines ISOVER ont un impact très positif sur l’environnement. Elles préservent l’environnement tout au long de leur cycle de vie, offrant un confort et une sécurité exceptionnelle, ainsi que des réductions significatives de consommation d’énergie et de coût.

Laine minérale
La laine minérale se réfère à la laine de verre, la laine de roche et ULTIMATE.

Lambda (Valeur)
La valeur lambda (conductivité thermique) est un coefficient physique qui mesure le comportement de transmission thermique d’un matériau. Plus la valeur lambda est faible, plus le rendement thermique du matériau est meilleur. L’unité est : W/m.K

Pare-vapeur
Un pare-vapeur est défini comme un matériau qui réduit considérablement le transfert de vapeur d’eau à travers un élément de construction dans lequel il est incorporé. Les exemples typiques sont les matériaux en feuille de polyéthylène ou de plaques avec revêtement.
Parfois, des couches pour contrôler la vapeur sont nécessaires sur le côté chaud de l’isolant, afin de réduire le risque éventuel de condensation interstitielle au sein de l’élément de construction.

Perméabilité
Le taux d’écoulement d’un liquide ou d’un gaz dans un m2 d’un matériau ou d’une construction, induit par un gradient de pression de vapeur entre deux surfaces.

Perméable à la vapeur d’eau, sous-couche
Autre définition : « Sous-couche perméable à la vapeur d’eau ».

Perméance à la vapeur d’eau
C’est le taux de transmission de la vapeur d’eau à travers un matériau, ou une construction, de surface plane, en raison de la différence de pression entre deux surfaces spécifiques, dans des conditions de température et d’humidité spécifiées. La perméance est égale à la quantité de vapeur d’eau qui traverse un m2 en 1 heure avec un gradient de pression de 1 mm de Gg. La perméance doit être croissante en allant de l’intérieur à l’extérieur du mur. Unité : g/m2.h.mm/Hg.

Perte de chaleur
C’est le transfert de chaleur à partir de zones de températures élevées vers des zones de basses températures, par conduction, convection et rayonnement.

Performance des isolants
L’hiver, c’est par la conductivité (notée lambda λ) de l’isolant qui est déterminante. Plus la conductivité est faible, plus l’isolant est performant. C’est en variant l’épaisseur que l’on déterminera la résistance thermique (R) de la paroi. L’été, il est important de choisir un matériau capable de limiter les surchauffes dans l’habitat. Pour cela il faut choisir un isolant avec une forte capacité thermique pour que la « chaleur » provoquée par les températures extérieures ne pénètre que très lentement dans la maison.

Perspiration
Propriété d’une paroi à laisser transiter l’humidité à travers son épaisseur et à la laisser s’évaporer lorsqu’elle arrive à sa surface.

Polyuréthane
Le polyuréthane, couramment abrégé PU, est un polymère composé d’une chaîne d’unités organiques jointes par des liaisons uréthane. Les polymères polyuréthane sont formés grâce à la réaction d’un monomère contenant au moins deux groupes isocyanates avec un autre monomère contenant au moins deux groupes alcool en présence d’un catalyseur.

Pont thermique
Un pont thermique est créé lorsque des matériaux, qui sont de piètres isolants, entrent en contact, permettant ainsi à la chaleur de circuler à travers le chemin créé.
L’isolation autour d’un pont n’aide pas la prévention de perte ou de gain de chaleur en raison des ponts thermiques. Le pont doit être éliminé, puis reconstruit avec un diamètre réduit ou avec des matériaux ayant de meilleures propriétés d’isolation, ou avec un élément d’isolation supplémentaire.

Point de rosée
À une température donnée, l’air ne peut stocker qu’une certaine quantité d’humidité. L’air saturé de vapeur d’eau a une humidité de l’air relative de 100 %. La quantité absolue d’humidité maximale assimilable dépend en grande partie de la température de l’air – l’air chaud peut absorber plus d’humidité que l’air froid. Lorsque l’air se refroidit, l’humidité relative augmente (l’humidité absolue contenue reste constante). Il arrive un moment où l’humidité relative atteint les 100 %, on atteint le point de rosée (condensation). On peut observer ce phénomène fréquemment, lorsque par exemple l’air ambiant chaud se refroidit à une fenêtre et qu’il y a condensation sur la surface de la fenêtre. Ce qui pose particulièrement problème, c’est lorsqu’un élément de construction est traversé par de l’air chaud en raison de défaut d’étanchéité. En effet, dans ce cas, l’air se refroidit, l’humidité relative de l’air augmente et il peut y avoir condensation d’eau dans les éléments de construction. Ce qui peut provoquer des dommages dans les bâtiments et une consommation d’énergie accrue.

Qualité de l’air intérieur (QAI)
C’est la qualité de l’air intérieur des bâtiments ou des espaces clos, qui est affectée par la température, les odeurs, la fumée, l’humidité, etc. La qualité de l’air peut être soit contrôlée par une combinaison d’un système de climatisation efficace et d’étanchéité à l’air, soit laissée sans contrôle.

R (Valeur)
Autre définition : « résistance thermique ».

Réaction au feu
La réaction au feu est la tendance des produits à contribuer à un embrasement général.
L’embrasement est la transition rapide à un état d’incendie étendu sur la totalité de la surface. Le temps d’un embrasement est généralement utilisé pour déterminer les limites du système de classement de réaction au feu.

Réchauffement climatique
Le réchauffement climatique se réfère à l’augmentation moyenne de la température à la surface de la Terre, de l’air et des océans, phénomène qui devrait se poursuivre…
Le consensus scientifique est que l’augmentation de température est le résultat d’une accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. C’est l’activité humaine depuis le début de l’ère industrielle qui est montrée du doigt comme cause de la majeure partie du réchauffement observé, qui n’a pas pu être expliquée de manière satisfaisante par les causes naturelles. Ce phénomène a été particulièrement notable au cours des 50 dernières années, pendant lesquelles les données chronologiques détaillées ont été recueillies.

Résistance au feu
La résistance au feu est l’aptitude d’un élément d’une structure à résister à la combustion, sans brûler ou se détruire, dans des conditions de chaleur intense, et pour une période déterminée en fonction de l’utilisation et de la taille du bâtiment.

Résistance thermique (valeur R)
La résistance thermique est la capacité d’un matériau, d’une épaisseur spécifique, à résister à l’écoulement de la chaleur. Elle est mesurée en m2K / W et est égale à l’épaisseur du matériau (en mètres) divisée par la conductivité de ce matériau.
Les surfaces et les cavités fournissent aussi une résistance thermique. Il y a des chiffres standards pour ces résistances, qui doivent être pris en compte lors du calcul des valeurs U. Les résistances de chaque matériau, dans un élément, sont additionnées pour déterminer la résistance globale de cet élément. L’inverse de la résistance globale est la valeur U. Plus la valeur R est élevée, plus l’isolation est efficace.

Rupture de pont thermique
Un pont thermique correspond à un affaiblissement de l’isolation thermique. Il favorise la fuite des calories, la formation de condensation et peut entraîner des désordres. Ce phénomène se rencontre le plus souvent aux jonctions des parois.

Sarking
Technique d’isolation par l’extérieur en continu des toitures en pente. Offre une isolation sans ponts thermiques, étanche à l’air, insensible à l’eau et à la vapeur d’eau.

Sous-couche perméable à la vapeur d’eau
Cela permet de repousser l’eau qui pénètre dans les finitions de toitures et permet une perméabilité à la vapeur d’eau qui s’échappe de la structure. La perméabilité vapeur est d’habitude définie comme un matériau ayant une résistance de vapeur inférieur à 0,25MNs/g.

Toiture végétale
C’est une toiture étudiée pour l’implantation de végétaux dans le cadre d’une couverture traditionnelle. Les avantages sont multiples : isolation thermique et phonique, lutte contre l’effet de serre, baisse de la chaleur ambiante en milieu urbain et surtout plus grande longévité de la toiture liée à une variation de température réduite.

U valeur (transmission thermique)
Connu sous le nom de valeur U, la transmission thermique est une mesure de la résistance face à la perte de chaleur d’un élément de construction.
Elle est exprimée en watts par mètre carré, par degré Kelvin, W/m2K. La valeur U est calculée à partir de la réciproque de la combinaison des résistances thermiques de tous les matériaux de l’élément, des espaces d’air et des surfaces. Il faut également prendre en compte l’effet des ponts thermiques, les trous d’air et les fixations.

Ventilation
La ventilation est le contrôle intentionnel de la sortie et de l’entrée d’air dans les bâtiments, délivrant ainsi de l’air frais ou évacuant l’air vicié, en liaison avec le système de chauffage conçu pour contrôler l’humidité, et la structure du bâtiment.
La ventilation crée un flux d’air qui permet à la maison de « respirer » et aide à prévenir l’accumulation d’humidité toute l’année.

XPS (polystyrène extrudé)
XPS (polystyrène extrudé) est polymère thermo-plastique à cellule fermée, fabriqué grâce à une variété de procédés d’extrusion (mono vis, double vis etc.). Les principales applications des panneaux d’isolation de polystyrène extrudé sont dans l’isolation du bâtiment et la construction en général.

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